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The Syrian people, a developing people, are ethnically, linguistically, and religiously diverse. Syria’s Sunni Arabs - Mustaza’ribi, constitute the majority at about 63% of the total population; There are many cultural characteristics of the people as a whole. The most prominent cities, with a population of more than two million people, Aleppo and Damascus; The population currently stands at 22.5 million, immigration has been active since the nineteenth century and there are large communities of Syrians abroad. Syria is considered a developing country, with a weak economy, a below-average income level, and widespread corruption. The economy was socialist and did not begin reforming and phasing it out effectively until after the year 2000. Basically, the economy depends on agriculture, tourism, and services, with underground wealth, some of which is not yet exploited.
La Syrie (en arabe : سوريا / sūriyā), de son nom complet la République arabe syrienne (en arabe : الجمهورية العربية السورية / al-jumhūriyya al-ʿarabiyya as-sūriyya), est un pays d'Asie de l'Ouest. Située sur la côte orientale de la mer Méditerranée, elle possède des frontières terrestres avec la Turquie, l'Irak, la Jordanie, Israël, le Liban et une frontière maritime avec Chypre. Sa capitale et sa plus grande ville est Damas, qui fut historiquement la capitale du Califat omeyyade de 661 à 744.
En français, la Syrie était autrefois synonyme du « Levant » ou de la « Grande Syrie » (bilad el-Cham, en arabe : [بلاد الشام]). Durant l'Empire ottoman, cette région fut un temps regroupée, comprenant les États actuels de la Syrie, d'Israël, du Liban, de la Jordanie et de la Palestine. Durant l'Antiquité, ces pays étaient distinctement la Phénicie, les royaumes d'Israël et de Juda, la province romaine de Judée puis de Syrie-Palestine, l'Assyrie et une partie de la Mésopotamie occidentale.
Plus récemment, de 1920 à 1946, un mandat français fut instauré sur le pays. De février 1958 à fin septembre 1961, l'Égypte et la Syrie s'unissent brièvement dans la République arabe unie, jusqu'au coup d'État du général Haydar al-Kouzbari.
En 1970, après une série de dictatures militaires instables, Hafez el-Assad, alors ministre de la Défense, prend le pouvoir par un nouveau coup d'État. Son régime fortement autoritaire, structuré autour d'un parti unique, le Baas, a mis en place un contrôle de l'ensemble de la vie politique syrienne. Il est notamment responsable du massacre de Hama9.
À sa mort en 2000, son fils, Bachar el-Assad, lui succède et maintient le régime instauré par son père, avec un certain relâchement des libertés en début de mandat10. Début 2011, la guerre civile syrienne se déclenche dans le cadre du Printemps arabe11. De 2011 à septembre 2016, le conflit a fait près de 500 000 morts et deux millions de blessés12.
L’origine du nom « Syrie » n'est pas certaine. Il pourrait venir du grec ancien et désignerait à l’origine la terre d’Aram, mais Hérodote y voyait plutôt une forme abrégée d’Assyrie, tandis que les historiens modernes le font remonter à divers toponymes locaux.
Il apparaît pour la première fois en grec et n’a pas d’antécédents identifiables, ni dans la forme ni pour le contenu, dans les textes pré-hellénistiques. Bien établi dans l’usage officiel romain et byzantin, il disparaît au viie siècle avec la conquête musulmane, mais continue à être utilisé en Europe.
Le Pr Wallace B. Fleming affirme que le nom Syrie est dérivé de Tyr, le nom de la plus importante cité Phénicienne13 : « De toutes les cités Phéniciennes, Tyr était la plus importante; elle était si importante que les Grecs donnèrent son nom à toute la région, l'appelant Συρια, de צור Tsour, Tyr, et ce nom grec s'est perpétué jusqu'à nos jours avec notre mot Syrie. Hérodote parle de la Syrie comme une abréviation d'Assyrie, mais en cela, il a été trompé par la similitude entre les mots. Elle (la cité) prit son nom Tyr (grec Τυροσ, phénicien ????????, arabe صور, assyrien et babylonien Sur-ru, hébreu צור ou צר, égyptien Dara ou Tar, ou Taru dans les lettres de Tell El Amarna, ancien latin Sarra) de l'île, la Sour sémitique, qui signifie Roc ».
Mais cette affirmation peut être décrédibilisée par le fait que le nom de « Tyr » en assyrien ou araméen « ܨܘܪ » (ṣur ou tsour) est grammaticalement différent de « sur » « ܣܘܪ » puisque le ܨ (ṣade) et le ܣ (semkat) de l’araméen sont deux lettres bien nuancées et que Syrie s’écrit Sūrīā (ܣܘܪܝܐ) en araméen (syriaque = ܣܘܪܝܝܐ sūryāyā).
En revanche, le phénomène de traduction imparfaite de l’araméen au grec ou de l’araméen à l’arabe donnent un même résultat intéressant. En effet, le grec ou le latin antique n’employant pas le son « sh » ou « ch », la lettre araméenne « ܫ » (shin) était ainsi interprétée comme un s en occident (sabbat pour shabat ܫܒܬ, Samuel pour shmouel ܫܡܘܐܝܠ, Simon ou Siméon pour shem`on ܫܡܥܘܢ etc.).
Quant à l’arabe, il figure une différence habituelle entre ce dernier et l’araméen étant que le « ܫ shin » araméen correspond au « ﺱ sin » arabe, de même que le « ﺵ shin » arabe correspond au « ܣ semkat » araméen. (Shlama-salam, Yesho`-Yasu` (Jesus), shlemon-sliman (Salomon) etc.).
Ainsi, l’empire assyrien du nom de sa ville Assur (ܐܫܘܪ Ashur puis ܐܬܘܪ Ator en araméen) deviendrait systématiquement Assuria (Assyria). Nom qui se rapproche bien plus de Suria (Syria) (le « y » étant la lettre grecque Upsilon prononcée u).
La théorie d’Hérodote, affirmant que « Syria » serait la désignation grecque de la partie occidentale de l’antique empire Assyrien devient alors davantage plausible.
Dans le monde arabo-musulman, la région autrefois appelée « Syrie » portait le nom de Cham (شام), qui était aussi celui de sa capitale, Damas.
Le nom « Syrie » (en arabe : سوريا / sūriyā) était inconnu jusque dans la seconde moitié du xixe siècle où il ressurgit sous l’influence européenne.
En 1865, il devient le nom officiel d’une province, celle du vilayet de Damas. C’est après l’établissement du mandat français en 1920, qu’il désigne l’État syrien actuel14.